
Selon une étude IFOP réalisée auprès d'un échantillon de 1033 femmes ménopausées ou péri-ménopausées âgées de 50 ans et plus, 73% des femmes considèrent la sécheresse vaginale comme un sujet trop délicat à aborder avec leurs proches et 37% n'osent pas en parler avec leur partenaire.
Pourtant, 71% des femmes consultées considèrent qu’on ne parle pas assez de la sécheresse vaginale. Une plus grande information sur ce problème de santé leur permettrait de mieux le connaître et donc de mieux l’identifier. Actuellement, 17% des femmes concernées par la sécheresse vaginale ignorent même ce dont elles souffrent et 58% ne traitent pas leurs symptômes.
Inconfortables voire douloureux, ces symptômes affectent la qualité de vie des femmes et pourtant 58% des femmes pensent d’ailleurs que le seul traitement contre la sécheresse vaginale est l'utilisation de lubrifiant alors qu’il existe aujourd’hui des lasers qui ont fait leurs preuves.
Qu’est-ce que la sécheresse vaginale ?
La sécheresse vaginale se caractérise par des démangeaisons, des irritations ou encore des brûlures au vagin si celui-ci n’est pas assez lubrifié. L'équilibre humidification/lubrification n'est plus assuré et la muqueuse perd alors de sa souplesse et de son épaisseur. En plus d’être désagréable, elle peut aussi perturber l’activité sexuelle.
Les femmes de plus de 50 ans sont particulièrement touchées car, à cette période de la vie, il y a une baisse rapide des œstrogènes, des hormones qui aident à la lubrification du vagin. Mais ce phénomène peut aussi concerner des femmes plus jeunes, particulièrement les jeunes mamans ou les femmes enceintes, si bien qu’une femme sur six est concernée.
D’autres facteurs peuvent provoquer la sécheresse vaginale : une hygiène locale inadaptée, le stress, une grande fatigue, des vêtements trop serrés, ou encore une infection. C’est la raison pour laquelle la sécheresse vaginale peut survenir à tout âge.
Quels lasers pour y remédier ?
Les lasers vaginaux proposés à la Clinique des Champs-Elysées sont des traitements très récents utilisés depuis environ deux ans par les médecins et les gynécologues.
MonaLisa Touch®
Ce laser s’adresse principalement aux femmes souffrant de sécheresse vaginale, qu’elles soient en période de pré ou post-ménopause. Le recours au laser peut aussi s’envisager pour les femmes plus jeunes souffrant d’inconfort lors des rapports sexuel (ce que l’on appelle la dyspareunie), malgré l’utilisation de lubrifiant. Le laser va détruire la couche supérieure de la muqueuse. Cette dernière va donc faire “peau neuve” et sera constituée de cellules plus jeunes et vives, et donc plus aptes à garantir une lubrification efficace.
Viveve®
Ce laser s’adresse davantage aux femmes d’environ 50 ans, ménopausées ou en passe de l’être. En donnant des impulsions dans la paroi vaginale grâce à de la radiofréquence, le laser va la stimuler et agir sur le relâchement vaginal, les cellules vont alors sécréter plus de collagène et d’élastine. Bref, tout ce dont la muqueuse a besoin pour être tonique et souple. Le Viveve® s’avère aussi très efficace pour traiter les incontinences urinaires un peu plus importantes, ainsi que la sécheresse vaginale.
Avant le développement du laser, il était courant d’utiliser de l’acide hyaluronique très fluide pour traiter la sécheresse au niveau de la partie la plus externe du vagin. Mais les résultats étaient très moyens et duraient très peu de temps.