
De par sa position centrale, le nez est l’organe du visage présentant le plus de demandes de chirurgie esthétique. La plastie du nez ou rhinoplastie a pour objectif de corriger les défauts esthétiques majeurs, pour rapporter de l’équilibre et de l’harmonie. Ces imperfections sont encore plus présentes pour certains morphotypes, avec un défi supplémentaire pour les traiter.
Le praticien doit aborder la rhinoplastie ethnique avec la volonté de garder un résultat harmonieux, et qui n’altère donc pas l’identité du patient.
Rhinoplastie ethnique : définition des objectifs
La plastie nasale ou rhinoplastie est une intervention de chirurgie esthétique cherchant à corriger les défauts esthétiques du nez de manière à l’embellir. On parle de rhinoplastie fonctionnelle si le but premier est de restaurer une perméabilité défaillante des cavités nasales.
La rhinoplastie transforme profondément un visage, en bien. Mais c’est bien parce que cette chirurgie esthétique est impactante, qu’elle doit être bien mûrie en amont et bien réalisée.
Quand le praticien doit prendre en charge un morphotype africain ou asiatique, il doit avoir une vraie expérience en chirurgie du nez.
Le geste chirurgical suppose en effet équilibre subtil pour corriger suffisamment les volumes afin de satisfaire le patient, sans altérer profondément l’identité de ce dernier : le risque sinon est d’avoir un geste artificiel qui se voit… comme le nez au milieu du visage.
C’est pourquoi la rhinoplastie ethnique va chercher à corriger de manière modérée les nez asiatiques ou africains avec un rendu naturel.
Il faut une triple compétence, artistique, technique et psychologique : le praticien doit s’assurer que le patient ne souhaite pas profondément gommer ses origines, ce qui est habituellement le cas.
Il doit savoir expliquer que la volonté d’occidentaliser est une erreur, à la fois car elle donnerait un rendu final trop artificiel, mais aussi car elle ne résoudrait pas un problème interne visiblement plus profond.
Rhinoplastie ethnique : qui peut en bénéficier ?
Les patients souhaitant recourir à une rhinoplastie ethnique le font le plus souvent dans un but esthétique, plus rarement dans un but fonctionnel.
C’est un moyen aussi de mieux s’intégrer dans sa vie affective ou professionnelle, en se sentant plus avenant et plus sûr de soi.
Les défauts nasaux des morphotypes « ethniques » sont principalement des défauts de volume, visibles de face ou de profil. Ces différences morphologiques caractérisant l’appendice nasal asiatique ou africain résultent d’un développement spécifique des structures nasales dures (os et cartilage), parfois accentués par une peau plus épaisse.
1-Un défaut de hauteur nasale en profil donne un rendu très spécifique, avec un défaut de projection antérieur :
- Arête du nez trop basse.
- Pointe de nez aplatie.
- Angle nasolabial (nez/lèvre supérieure) fermé.
Dans un morphotype asiatique, le patient souhaite souvent estomper la légère ensellure avec une arête nasale plus haute (rhinoplastie d’addition), et une réduction associée de la taille des ailes du nez (rhinoplastie de soustraction).
2-Un excès de largeur visible peut s’exprimer par plusieurs défauts :
- Base trop large avec hypertrophie des narines.
- Arête nasale trop large et/ou trop aplatie.
- Pointe nasale épatée, avec un aspect écrasé.
Dans un morphotype africain, le patient souhaite souvent affiner les volumes de son nez et des narines, pour gagner en harmonie et en équilibre.
Dans ces deux cas, le praticien est là pour bien écouter les attentes du patient, pour combiner ses souhaits avec un rendu naturel.
C’est ainsi que les rhinoplasties asiatiques et africaines donnent des résultats naturels et satisfaisants entre les mains d’un spécialiste du nez.
Plastie nasale ethnique : qui ne peut pas en bénéficier ?
La rhinoplastie ethnique reprend toutes les contre-indications des rhinoplasties classiques :
- Risque anesthésique : thrombo-embolie, séquelle AVC, pilule contraceptive, cardiopathie…
- Risque de cicatrisation (tabac maladie auto-immune, diabète…), de coagulation (traitement à l’aspirine, maladies sanguines…)
- Risques neuro-psychiques (dépression, dysmorphophobie…).
Les facteurs de risques pouvant être supprimés le seront, comme le tabac ou les progestatifs (4 semaines).
Le chirurgien vérifiera aussi que la demande est fondée sur une envie esthétique, et non sur la volonté de tirer un trait sur son passé ou son histoire.
Rhinoplastie ethnique : comment se passe l’intervention ?
Cette chirurgie du nez ethnique est similaire aux étapes d’une rhinoplastie classique, et réalisée régulièrement à la Clinique de Chirurgie Esthétique des Champs Élysées.
Avant l’opération du nez ethnique, la visite initiale
Cette consultation préalable avec votre chirurgien est obligatoire. Il va écouter vos envies, comprendre vos souhaits, définir vos besoins intimes. Il va s’assurer des indications et de l’absence de contre-indications. Pour vous aider à préciser le rendu, il peut s’aider de clichés médicaux ou de logiciels de simulation 3D comme Crisalix. Le but est de bien définir le rendu visé, pour qu’il n’y ait aucune déception.
Après vous avoir expliqué comment se passe l’opération du nez, quelles sont les suites, quelles sont les précautions, le chirurgien vous remettra un devis sur-mesure et une feuille de consentement. Il faut alors un délai minimum et légal de 15 jours.
Pendant la plastie nasale : quelles sont les techniques ?
Les techniques de chirurgie sur une rhinoplastie ethnique ne diffèrent pas de la rhinoplastie classique, avec des techniques d’addition de volumes et de soustraction. Elles sont juste adaptées aux caractéristiques morphologiques des patients : épaisseur de la peau, base large, correction des narines, creusement de la racine nasale…
Comme il y a souvent un peu plus de défauts à corriger, la plastie du nez ethnique a tendance à durer un peu plus longtemps : tablez sur une chirurgie de 1h30 à 3 h, sous anesthésie générale, avec une nuit d’hospitalisation en chambre individuelle à la Clinique de Chirurgie Esthétique des Champs-Élysées.
Rhinoplastie ethnique d’augmentation
Elle vise à recréer des volumes supplémentaires, par exemple sur un nez asiatique.
- La greffe de cartilage pour le nez
Il s’agit d’une auto-greffe de cartilage, c’est-à-dire que receveur et donneur sont la même personne, d’où un rejet impossible.
Sur une peau épaisse, le greffon doit être assez gros pour donner un rendu visible.
Cette greffe permet notamment de corriger une ensellure marquée de l'arête nasale, ou d’allonger une arête nasale insuffisamment haute en augmentant la projection vers l’avant de la pointe du nez. - La pose d’un implant nasal
C’est une solution idéale sur de nombreuses peaux ethniques, assez épaisses : l’implant ne sera pas visible et avec une bonne tenue. Pour corriger une arête nasale trop plate ou élever la pointe du nez, le chirurgien peut choisir un implant pour le nez en gel de silicone à mémoire de forme ou en Medpor®. Le risque de rejet est faible mais ne peut être exclu.
Rhinoplastie ethnique de soustraction
Elle vise à retirer des volumes et des tissus en excès.
- La plastie des narines
Pour réduire des narines trop épatées en largeur, le chirurgien va réséquer le tissu cutanéo-muqueux en excès. La voie d’abord est choisie pour garder une cicatrice indétectable, en la situant le plus souvent dans la dépression du sillon séparant la narine et la joue. - La suture des cartilages
Pour réduire la largeur de la pointe nasale, le chirurgien va rapprocher les cartilages en les pinçant au moyen d’une simple suture cartilagineuse.
Elle est faite avec un fil irrésorbable, qui restera en place sans danger ni gêne. - Les résections d’os et de cartilage
Pour affiner le dessin d’une arête nasale et la pointe du nez, le chirurgien peut retirer une partie des tissus durs faisant le « squelette » du nez, constitués d’os et de cartilage.
Après la chirurgie du nez : quelles suites opératoires ?
La rhinoplastie ethnique offre des suites opératoires identiques à la rhinoplastie classique, avec des mèches et une sensation de nez bouché. De manière générale, les œdèmes sont plus marqués et mettent donc plus de temps à se résorber.
Une éviction sociale de 10 jours est nécessaire jusqu’au retrait de l'attelle ou du pansement modelant. Selon les activités pratiquées, il faut cesser le sport sur un à trois mois.
Rhinoplastie ethnique avant/après : un nez transformé, une identité préservée
Le changement du visage induit par une rhinoplastie ethnique se voit dès le retrait du pansement, mais il est imparfait à cause des œdèmes.
Il faut compter au moins 2/3 mois pour avoir une bonne idée du résultat, mais 6 à 12 mois pour avoir enfin le rendu final stabilisé. Le remodelage est d’autant plus rapide que la peau est fine et souple.
Progressivement se dévoile ainsi un nouveau nez, plus harmonieux, qui sublime les traits de votre visage, sans renier son origine, son identité et sa spécificité.
Le prix de la rhinoplastie ethnique
Le prix de la rhinoplastie ethnique est établi sur-mesure selon les imperfections à corriger.
Anesthésie générale
Séjour 1 nuit
Label colonne description
AUTRES FRAIS
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Label colonne tarifs
TARIFS TTC*
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Description
Consultation avec le chirurgien |
Tarif
50€
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Description
Consultation avec l’anesthésiste |
Tarif
100€
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Description
Bas de contention
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Tarif
50€
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* TVA à 20%.
Vous souhaitez plus d’information sur la rhinoplastie ethnique ?
Si vous souhaitez plus d’information sur le déroulement d’une rhinoplastie ethnique, vous retrouverez tous les détails techniques de cette intervention sur la page concernant cette chirurgie du nez à la Clinique des Champs Elysées.