Une conséquence inattendue de la pandémie : Le boom de la chirurgie esthétique. Plus de 20% des actes sur l’année 2020 selon le syndicat des chirurgiens esthétiques. Visiblement, certains ne supportent plus leur tête en visioconférence, sans parler des réseaux sociaux. Reportage de Romain Houg à la Clinique des Champs-Elysées pour l’émission « Apolline matin » sur RMC.
Dans cette clinique, les rendez-vous s’enchaînent. Ammar est venue donner un coup de jeune à son regard, au centre de l’attention depuis le début de la crise. Elle témoigne : « Avec le masque on ne voit que les yeux et ça fait ressortir tous les défauts des contours des yeux, les cernes, les rides. Vu que c’est la seule chose qu’on voit, je n’en peux plus ! »
A la Clinique des Champs-Elysées, les interventions de ce type ont augmenté de 20% sur l’année écoulée. Joy Sellem, manager du groupe explique : « On a d’abord une recrudescence des visioconférences due au télétravail. Les gens qui n’avaient peut-être pas l’occasion de se regarder non-stop sur un écran et qui se retrouvent face à leurs défauts, ont envie de les corriger. »
Mais une telle décision n’est jamais anodine, rappelle Isabelle Pailleau, psychologue ! « Il me semble que derrière, il y a une vraie difficulté à être soi-même, à accepter son identité, pas assez bien, pas assez beau, et donc il y a un vrai travail d’acceptation de son identité à faire avant tout. »
D’autant que les tarifs restent élevés pour gommer ses pattes d’oie avec une injection de Botox, compter 400€ par injection, à renouveler chaque année.