La greffe de barbe de John | NRJ 12

A 24 ans, John est une véritable « fashion victim ». Chaque matin, c’est sous le regard de sa chienne Beauty qu’il choisit sa tenue. Mais derrière cette personnalité exubérante se cache un homme complexé qui a déjà fait appel plusieurs fois à la médecine esthétique, notamment pour des injections d’acide hyaluronique dans les lèvres.

 

 

Un visage déjà retouché que John souhaite encore améliorer. Il voudrait rajouter de la barbe. Il constate : « Il manque un truc, il y a un problème, ce n’est pas normal. L’adolescence est finie et je n’ai pas de poils qui poussent. Qu’est-ce qui se passe ? ».

La greffe de barbe est pour lui la seule solution.

John est accueilli à la Clinique des Champs-Elysées par la chef du bloc qui l’accompagne dans sa chambre. Il s’enflamme : « Je me projette déjà avec ma future barbe je me vois déjà en train de faire plein de selfies, tester plein de nouvelles tenues avec la barbe. Franchement, j’ai trop, trop hâte ! »

Mais avant les selfies, le jeune homme va devoir sacrifier une partie de son look. L’assistante va lui raser la nuque.

C’est sur la partie du crâne rasé que les greffons vont être extraits pour ensuite être réimplantés sur son visage. L’intervention sera supervisée par le médecin et son équipe.

Anne souligne : « Les demandes pour les barbes sont de plus en plus fréquentes de la part de patients jeunes. John a le profil idéal parce que sa barbe est toute petite et il faut qu’on lui comble tout ce qu’il manque de manière à ce qu’il soit un peu plus satisfait. »

Une fois sous anesthésie locale, John est installé pour le prélèvement de ses greffons. Si les greffes se pratiquent depuis plusieurs années, elles sont aujourd’hui facilitées par les nouvelles technologies et notamment le robot Artas.

Anne oriente le robot : « Artas va chercher le meilleur angle pour attraper le petit greffon. C’est une machine révolutionnaire dans le sens où elle est beaucoup plus précise. On a des résultats à quatre mois alors qu’il faut attendre six mois pour une greffe à la main. »

Il faudra plus d’une heure au robot pour extraire les 1500 greffons. Il reste encore une étape très importante sur laquelle le patient et l’équipe médicale vont devoir s’accorder : le dessin de la barbe.

Anne indique : « Il veut quelque chose d’assez droit, pas très haut. Il s’agit de ne pas se disperser parce qu’il faut avoir suffisamment de greffons pour que la barbe soit suffisamment fournie. »

A cet instant, John ne peut plus reculer. Pendant deux heures, les techniciennes vont lui implanter un par un les 1500 greffons à la main.

L’intervention se termine, c’est l’heure de vérité. John est très content malgré son visage gonflé. Anne lui recommande de surtout ne pas toucher les greffons et de ne pas oublier de prendre ses médicaments le soir.

Il faudra attendre quelques jours pour que le visage dégonfle et tout faire pour ne pas perdre les précieux greffons.

Une semaine plus tard, toutes les croûtes sont tombées et le tracé de la barbe est déjà bien visible.

Après quatre mois d’attente, John peut enfin observer la pousse de sa barbe. Le jeune homme envisage désormais une greffe de cheveux.

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