
La rhinoplastie ou opération du nez fait partie de ces opérations de chirurgie esthétique dont on rêve souvent pendant des années, parfois depuis l’adolescence. C’est pourquoi un résultat ou imparfait peut générer un choc aussi fort que l’étaient les attentes. Le moment d’abattement passé, l’envie est souvent de corriger au plus vite les imperfections de cette première rhinoplastie primaire. Le plus dur est alors de dépasser son appréhension et de choisir le bon chirurgien après une chirurgie du nez ratée. Que ce soit par simple retouche ou avec une vraie reprise chirurgicale partielle, la rhinoplastie secondaire n’accorde aucun droit à l’erreur.
Rhinoplastie secondaire : quelles sont ses spécificités ?
La difficulté de la rhinoplastie secondaire tient principalement à un dilemme légitime du patient déçu : d’un côté, il rêve toujours autant à avoir le nez de ses rêves ; de l’autre il a peur d’aller au-devant d’un nouvel échec.
Pour le rassurer, le chirurgien devra donc déjà lui expliquer pour les imperfections constatées, ce qui est lié à de vrais aléas chirurgicaux et ce qui est dû à de mauvais choix opératoires.
Quand la peur de repasser au bloc est réelle, la rhinoplastie médicale est parfois une alternative.
Cette rhinoplastie secondaire sans opération repose sur des injections d’acide hyaluronique dans le nez, comme produit volumateur.
C’est une solution pour de petites retouches où il faut ramener des reliefs, comme une ensellure de l’arête ou une asymétrie du nez.
L’acide hyaluronique est résorbable, d’où un effet limité dans le temps de l’ordre de 2 ans. Ce qui est vu parfois comme un inconvénient (refaire régulièrement des injections) peut être ici un avantage :
- Le patient peut se décider plus facilement, car le résultat n’est justement pas définitif ;
- Le patient peut s’aider de cette rhinoplastie médicale pour solutionner son problème, tout en se donnant 2 ans de plus pour refaire la rhinoplastie chirurgicale.
Cette solution n’est toutefois pas toujours possible, et la chirurgie s’impose dans au moins deux situations:
- Si les défauts esthétiques sont marqués, comme par exemple des excès de volumes ;
- Si le patient est victime de troubles fonctionnels, avec des cavités nasales ayant perdu leur perméabilité. Ce sera alors une rhinoplastie fonctionnelle.
Selon l’importance des défauts à corriger, cette nouvelle intervention peut aller de la simple retouche, peu invasive, à la reprise plus complexe et parfois totale.
La difficulté majeure de cette chirurgie de rattrapage n’est pas liée à la « pression » exercée sur le chirurgien par un patient stressé, aux attentes naturellement fortes. Par nature, la Clinique des Champs Elysées considère toutes les demandes de patients comme étant fortes.
La vraie difficulté tient à la nature des tissus sur lesquels le chirurgien va intervenir, car ils sont altérés, modifiés, avec même parfois de mauvaises surprises.
S’il est possible d’en déceler certaines avant l’opération, comme un os cassé, certaines lésions du tissu mou ne se dévoilent que sous le bistouri.
C’est ce qui justifie une compétence particulière pour la rhinoplastie secondaire.
En amont, le chirurgien expérimenté a une vraie réflexion pour trouver la meilleure solution technique et artistique ; mais au cours de l’opération, il doit être aussi réactif pour s’adapter à des situations pas forcément prévues, et choisir alors la meilleure réponse.
Qui peut décider d’une rhinoplastie secondaire ?
La rhinoplastie secondaire est effectuée par définition sur des patients déjà opérés d’une rhinoplastie initiale, mais insatisfaits à des degrés divers du résultat : cela représenterait de l’ordre de 10% des opérations du nez.
Pour aider le patient dans sa décision, le nouveau chirurgien doit être capable d’objectiver les défauts et d’analyser les causes de l’échec de la première chirurgie, avec deux grandes possibilités :
- Ces défauts peuvent résulter d’aléas opératoires imprévisibles. Il arrive qu’un organisme réagisse en hypo ou en hyper, pouvant donner par exemple une réaction inflammatoire excessive. Cette spécificité était alors inconnue, désormais elle ne l’est plus : votre chirurgien va en tenir compte pour la rhinoplastie secondaire.
- Ces défauts ont pu être causés par des erreurs techniques. Autant le patient a de quoi être mécontent, autant le second chirurgien trouve ça rassurant, car il sait qu’il n’aurait pas fait ces erreurs et aurait donc obtenu un résultat conforme aux attentes du patient.
Patient et chirurgien doivent échanger pour être raccord sur le rendu attendu. Un logiciel de simulation 3D type Crisalix va permettre de visualiser ce résultat et de recueillir l’accord du futur opéré.
Cette chirurgie un brin particulière exige un vrai délai de réflexion, nécessaire d’ailleurs pour des raisons chirurgicales. Le praticien doit en effet intervenir sur des tissus stabilisés, sans œdèmes, et pleins de « vitalité.
Les principales anomalies corrigées par rhinoplastie secondaire sont des défauts de volume ou de contours :
- Défauts de volume : nez asymétrique, nez trop court, ailes du nez trop resserrées…
- Défauts des contours : pointe nasale plongeante ou affaissée, nez de Corbin avec une voussure au-dessus de la pointe, contours irréguliers apparents sous une peau trop fine, creusement excessif de l’arête (ensellure nasale), bosse persistante avec une arête à la ligne cassée…
Qui ne peut pas profiter d’une rhinoplastie secondaire ?
Si le patient a bénéficié d’une rhinoplastie primaire, il est rare que l’on rencontre des contre-indications générales (maladies cardiaques, sanguines…) sur la rhinoplastie secondaire, sauf si son état de santé a évolué.
Le chirurgien va vérifier essentiellement deux points :
- L'absence d’une instabilité émotionnelle ou psychologique, qui n’aurait pas été décelée avant la première chirurgie (ou dont on n’aurait pas tenu compte) ; Le chirurgien doit objectiver les lésions et s’assurer que la demande est compatible avec les possibilités techniques.
En l’absence de lésions réelles, il va s’assurer de la stabilité psychologique du patient, qui ne doit pas être focalisé sur des imperfections imaginaires. - L’absence de lésions tissulaires locales, rendant le geste difficile ou aléatoire. Il faut attendre une stabilisation des tissus et une disparition des oedèmes, soit environ 12 mois après la première opération.
La rhinoplastie secondaire : comme se déroule cette chirurgie du nez ?
La rhinoplastie secondaire effectuée à la Clinique de Chirurgie Esthétique des Champs Élysées reprend le protocole d’une rhinoplastie primaire, avec autant de sérieux et d’attention apportée aux patients.
Le stress supplémentaire est pris en compte par notre personnel, avec une vraie approche empathique.
L’importance de la consultation avant la rhinoplastie secondaire
La première rhinoplastie s’étant soldée par un échec, cette première consultation avec un nouveau chirurgien augmente les enjeux.
Montrer les photos du nez d’origine va permettre à votre chirurgien de mieux analyser les causes techniques ou aléatoires ayant conduit à l’échec de la première opération du nez.
Le compte-rendu chirurgical de la rhinoplastie initiale complète cette analyse.
C’est alors un examen minutieux qui va apporter les réponses possibles, en combinant un regard esthétique et un regard chirurgical expérimenté.
Votre praticien fera toujours preuve d’honnêteté pour ne pas susciter de faux espoirs. Il n’y aurait rien de pire que d’aller vers une nouvelle déception.
Le logiciel Crisalix peut l’aider à vous simuler un rendu, qui doit recueillir votre accord entier, sans réserve. Mieux vaut prendre le temps de la réflexion que de partir sur une opération dont on n’est pas totalement sûr.
Les grandes lignes de l’intervention chirurgicale
Votre chirurgien va adapter les gestes techniques aux spécificités des tissus et à l’intensité de la correction nasale à apporter.
La retouche nasale après une rhinoplastie initiale
Si les imperfections sont présentes mais modérées, il s’agit alors de retouches. Il est possible parfois de les faire par injections d’acide hyaluronique, avec pour objectif de parfaire la première opération.
Des retouches cherchent à gagner en perfection, pour être au plus proche du nez de ses rêves, à portée de main.
Il s’agit donc le plus souvent d’actes chirurgicaux peu invasifs, effectués la plupart du temps sous anesthésie locale, pour lisser par exemple de petites irrégularités ostéo-cartilagineuses, ou optimiser une symétrie.
Cette retouche nécessite un délai d’au moins 6 mois après la première intervention du nez.
La reprise nasale après une première opération du nez
La reprise nasale est en revanche un geste chirurgical bien plus lourd, qu’on doit considérer comme une reprise à zéro et comme une nouvelle chirurgie du nez. Autant la retouche est plus douce que l’intervention initiale, autant la reprise nasale est plus dure : le chirurgien intervient en effet sur des tissus en partie fragilisés, avec des structures modifiées, avec des volumes néo-formés et parfois de mauvaises surprises. Il doit donc être très réactif, pour adapter son geste à la réalité et choisir sans erreur les bons gestes opératoires.
C’est pourquoi cette opération est souvent plus longue que la première.
- Pour corriger des manques de volumes, le chirurgien utilisera les techniques de rhinoplastie d’augmentation, par greffe de cartilage ou implant nasal.
- Pour réséquer des excès de volumes, le chirurgien choisira des solutions de rhinoplastie de réduction, sur l’os, le cartilage ou les tissus mous. C’est le cas le plus fréquent.
Après la rhinoplastie secondaire
Comme l’opération est un peu plus lourde, les suites sont parfois un peu plus marquées. Votre chirurgien les connaît et met tout en œuvre pour un maximum de confort.
Résultats : la rhinoplastie secondaire restaure de beaux profils
Les précautions et la réflexion associées à une rhinoplastie secondaire aboutissent généralement à de bons résultats, où le patient est satisfait du résultat final.
Il devra attendre plusieurs mois le remodelage des tissus pour découvrir au fur à mesure son nouveau nez, plus harmonieux, plus proche de ses rêves de nez parfait.
Prix d’une rhinoplastie secondaire
Lors de la première consultation à la Clinique des Champs-Elysées, votre chirurgien vous propose un plan d’action personnalisé avec un devis sur-mesure.
Les prix de la rhinoplastie secondaire varient grandement, selon qu’on s’oriente sur une simple retouche sans hospitalisation ou une reprise complète avec hospitalisation.
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INTERVENTION
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Label colonne tarifs
TARIFS TTC*
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Description
Retouche Anesthésie locale Séjour ambulatoire |
Tarif
A partir de 500€
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Description
Reprise complète Anesthésie générale Séjour 1 nuit |
Tarif
4500€ à 7000€
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AUTRES FRAIS
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Label colonne tarifs
TARIFS TTC*
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Description
Consultation avec le chirurgien |
Tarif
50€
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Description
Consultation avec l’anesthésiste |
Tarif
100€
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Description
Bas de contention
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Tarif
50€
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* TVA à 20%.
Vous souhaitez réaliser une rhinoplastie secondaire ?
Si vous souhaitez plus d'informations sur le déroulement d’une rhinoplastie secondaire, vous retrouverez tous les détails techniques de cette intervention sur la page concernant cette intervention à la Clinique des Champs Elysées.