
Transpirer sous les bras est souvent source de situations gênantes. C’est encore plus vrai quand on est confronté à une sudation excessive des aisselles appelée aussi hyperhidrose axillaire. Auréoles sous les bras ou mauvaises odeurs sont alors impossibles à maîtriser, malgré une bonne hygiène corporelle. Dans les cas les plus avancés, cette transpiration excessive sous les bras amène le sujet à se replier et à diminuer ses relations sociales. Pour éviter un tel enfermement, la médecine esthétique offre différentes solutions pour supprimer la transpiration excessive des aisselles, soit de manière temporaire (injection de toxine botulique anti transpiration), soit de manière définitive (micro-ondes médicales Miradry ®).
Les causes de la sudation excessive : c’est quoi l’hyperhidrose axillaire ?
L’hyperhidrose axillaire se caractérise biologiquement par une sudation excessive sous les bras, intervenant de façon régulière et sans causes identifiables.
Cette sécrétion a pour origine les glandes sudorales impliquées dans l’homéothermie et l’élimination de la chaleur (thermo-régulation) et dont il existe deux grands types :
- Les glandes sudoripares eccrines éliminent une sueur fluide, surtout aqueuse et sans odeur.
- Les glandes sudoripares apocrines éliminent une sueur plus épaisse, concentrée en phéromones et en déchets (urée et ammoniac), donnant une sueur odorante sui generis.
Les aisselles contiennent principalement des glandes sudorales apocrines, annexées aux poils : elles représentent à peine 2 % des 4 millions des glandes sudoripares totales, expliquant que leur blocage définitif ou temporaire n’ait aucune conséquence physiologique.
La production de sueur dépend du système nerveux autonome sympathique dit SNA, d’où une sécrétion accrue lors de situations de stress. Le neurotransmetteur final reste toutefois l’acétylcholine, cible de la toxine botulique.
L’hyperhidrose est le plus souvent idiopathique, c’est-à-dire sans cause identifiable. Il y a probablement une forte composante génétique.
Cette transpiration excessive s’exprime le plus souvent dès l’adolescence et tend à s’atténuer après 40 ans.
Les signes de la transpiration excessive des bras : comment reconnaître une hyperhidrose ?
Les signes physiques sont simples à reconnaître, avec des aisselles trempées et un dessous de bras taché.
Alors que la transpiration apparaît dans des situations précises pour éliminer la chaleur (effort physique, températures chaudes…), l’hyperhidrose peut être permanente, et décorrélée de toute explication physiologique.
Les complications locales et sociales donnent à l’hyperhidrose toute sa gravité pour les personnes qui en souffrent.
La transpiration excessive entraîne une zone humide et mal aérée, idéale pour la macération de germes : c’est ce qui produit les mauvaises odeurs ou bromidrose des aisselles.
Ce terrain est aussi favorable pour le développement de mycoses ou de dermatoses.
Ces mauvaises odeurs, et l’aspect négligé qu’on renvoie malgré soi, peuvent alors causer une gêne ou des complexes : la tendance est alors de s’isoler dans une forme d’enfermement social ou psychique, très délétère.
Les solutions pour arrêter de trop transpirer : comment arrêter la transpiration des bras ?
Après examen clinique, votre médecin de la Clinique de Chirurgie Esthétique des Champs Elysées peut vous proposer deux traitements performants, selon l’intensité de cette transpiration excessive des bras.
Injection de Botox pour arrêter de transpirer des bras temporairement
La première solution anti-transpiration est une injection de toxine botulique anti transpiration, dont l’effet est temporaire (environ 6 mois). Il convient donc de la faire régulièrement.
Votre médecin esthétique travaille généralement avec une dose de 50 U de Botox par aisselle, par injection intradermique profonde, à la limite du derme moyen avec le derme profond.
Il injecte de tous petits volumes, parfois 1,5 U, l’obligeant à diluer l’ampoule initiale.
Il peut ainsi réaliser si besoin plusieurs dizaines d’injections, à 15/20 mm d’espacement, tout en chevauchant les zones traitées.
Dans des cas plus rares de sécrétion sudorale localisée, un test de Minor fait avec de l’amidon et du Lugol permet de cibler la zone où injecter la toxine botulique.
L’anesthésique dans la seringue et si besoin une crème anesthésique rendent la séance indolore. La sudation des aisselles baisse après en 4 à 10 jours, de l’ordre de 80 % en moyenne durant 6 mois. L’action anti-transpiration est parfois plus longue chez certains sujets, où elle atteint entre 8 à 12 mois.
Technologie Miradry ® pour arrêter de transpirer des aisselles définitivement
L’autre solution est de détruire définitivement avec la chaleur des micro ondes de Miradry® 80 % des glandes sudoripares : comme les glandes sudorales ne peuvent pas se régénérer, cette destruction par thermolyse est définitive. Elle s’accompagne d’une destruction des poils annexés, si bien que les aisselles imberbes potentialisent l’effet bénéfique sur la disparition des mauvaises odeurs sous les bras, en limitant le développement de l’écosystème microbien responsable.